Les sept pics au-dessus de 2000 mètres du massif de Tabe
Le massif de Tabe, parfois appelé massif du Saint-Barthélemy, massif de la Frau ou montagne de Tabe, est un petit massif montagneux situé dans les Pyrénées, au nord de la chaîne principale, en Ariège. Isolé des grands sommets, il se dresse en avant de la haute montagne et forme une sorte de barrière naturelle. Il oblige même la rivière Ariège, qui descend normalement du sud vers le nord, à changer de direction et à partir vers l’ouest pendant une trentaine de kilomètres, avant de retrouver son chemin vers la plaine.


Dans le secteur, c’est sans doute l’un de nos terrains de jeu préférés. D’abord pour sa proximité avec Mirepoix : on le voit presque tous les jours, là-bas au loin, quand on part rouler depuis l’atelier. Mais surtout pour sa beauté, sa tranquillité, et ce sentiment d’espace qu’il offre, en toute saison.
Pour les randonneurs, c’est un terrain riche, sauvage et lumineux. Des crêtes dégagées, des vallées calmes, et surtout un sentiment d’être un peu en retrait du monde, entre ciel et forêts. Un bout de montagne suspendu entre deux géographies — la haute chaîne et les premiers plateaux — qui invite à prendre son temps.


Le massif de Tabe, c’est un coin qu’on aime retrouver — parfois dans le calme de l’hiver, parfois au cœur de l’été, toujours avec le même plaisir. On y revient pour les crêtes dégagées, les lumières changeantes, et cette sensation de solitude douce que la montagne sait si bien offrir. Plusieurs de nos récits s’y déroulent — à découvrir Restez dehors et De l'atelier à la montagne , si vous avez envie de plonger dans l’ambiance de ce massif pas comme les autres.


Juste avant que l’été n’arrive, on guettait la météo depuis plusieurs jours. Avec Éric, éleveur de chèvres angora au Mohair des Alpy, on avait une idée en tête : traverser le massif de Tabe à pied, en suivant les crêtes, là où le paysage s’ouvre, là où l’on sent vraiment l’espace. Le 17 juin 2025, la fenêtre météo parfaite s’ouvre : pas trop chaud, pas trop de vent, un ciel dégagé. Et ce jour-là fut au-delà de nos attentes. La lumière, les ambiances, les sentiers — tout était juste. On avançait à notre rythme, les yeux grands ouverts sur les crêtes du Saint-Barthélemy, du Soularac, sur les lacs encore discrets et la plaine que l’on devinait au loin, baignée de chaleur. C’est le genre de sortie qui reste longtemps en soi. Pas pour la performance, ni pour la trace GPX qu’on enregistrera peut-être. Mais pour l’équilibre qu’elle offre. Pour cette sensation d’être exactement à sa place, un pied dans la montagne, l’autre dans la vie.


Le plan était simple : partir tôt depuis la station des Monts d’Olmes et filer vers l’est du massif. Première étape, le pic de Saint-Barthélemy, qui culmine à 2348 mètres. La montée se fait en douceur, dans une lumière de début de journée, et déjà les crêtes s’ouvrent devant nous. De là, on plonge vers le col du Trou de l’Ours, avant de remonter sur un terrain plus rocailleux vers le pic du Soularac. Ça grimpe un peu, les mains sont parfois utiles, mais l’effort est vite oublié une fois au sommet, à 2368 mètres — le point culminant du massif. Là-haut, la vue est saisissante. On embrasse tout le massif d’un regard, avec en contrebas les trois lacs de la face nord, posés là comme des éclats de ciel. Silence, lumière, grand air. On savoure.


Cap vers l’ouest
C’est le début de notre vraie traversée : rejoindre, à pied, le sommet complètement opposé à nous — le Mont Fourcat, tout au bout du massif. Un long fil de crêtes à suivre, avec entre chaque pic un col à descendre, un autre à remonter. On s’engage sur cette ligne de hauteurs, là où les reliefs s’enchaînent au-dessus des 2000 mètres, comme un sentier suspendu entre ciel et terre.
Après le Soularac (2368 m) et le Saint-Barthélemy (2348 m), on poursuit avec :
le pic sans nom (souvent appelé pic du Girabal, 2169 m)
le pic de l’Eterlou (2128 m)
le pic Galinat (2115 m)
le pic du Han (2074 m)
jusqu’au Mont Fourcat, qui ferme le massif à 2001 m.
Un à un, ces sommets dessinent une traversée sauvage, panoramique, exigeante par endroits, mais toujours spectaculaire. Et surtout : terriblement vivante.


C’était un vrai régal d’avancer sur ce terrain d’une rare beauté. Toujours en crête, toujours entre deux horizons. À chaque pas, on pouvait laisser le regard filer loin — vers le nord, vers la plaine ; vers le sud, vers les Pyrénées plus profondes. Certains passages étaient plus aériens, demandant un peu d’attention, juste ce qu’il faut pour rester pleinement présent. Et tout autour, les estives encore vides, silencieuses, comme en attente de l’été. Cette sensation d’être seuls au monde, suspendus entre le ciel et les vallées.





Je pense qu’un petit massif comme celui-ci peut suffire à remplir de longues années d’exploration. À pied, en trail, à vélo, en rando… il y a toujours un nouveau chemin à suivre, une lumière différente à saisir, une montée à refaire dans l’autre sens.


Il suffit de changer de versant, de jouer avec les saisons, d’y aller au lever du jour ou en fin d’après-midi, de redécouvrir les mêmes sentiers sous la neige, dans la brume ou baignés de lumière d’été.Et le plus beau dans tout ça : pas besoin d’aller bien loin. Pas besoin de longues heures de route. Il est là, à portée de roue, à portée de pas. Un massif modeste en apparence, mais infini quand on prend le temps.
Le kit pour cette traversée

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